Formée aux pratiques de la communication et du marketing digital, j’en ai fait mon métier depuis plus de 7 ans. L’écriture quant à elle a toujours été là. Passionnée depuis mon plus jeune âge, j’ai commencé par écrire des nouvelles. À l’âge de vingt ans, j’ai découvert le développement personnel, ce qui m’a donné envie d’écrire l’ébauche d’un roman. Et au fil du temps, mon style et ma plume ont évolué. J’ai approfondi mes recherches dans le développement personnel, ce qui m’a permis des années plus tard de mettre un point final à mon roman.
Le pardon, le deuil, la spiritualité, le bonheur, la connaissance de soi sont mes sujets de prédilection. À travers ma plume, j’essaye de faire passer un message, celui qu’après la pluie vient toujours le beau temps.
J’ai aussi tendance à croire que nos rêves d’enfant même les plus fous peuvent devenir réalité, il suffit d’y croire et de ne jamais renoncer à eux. Le mien était de devenir écrivain.
Ce que j’aime le plus dans l’écriture, c’est qu’elle a le pouvoir d’immortaliser l’instant présent, ce moment sur lequel nous n’avons aucune emprise, car la seconde d’avant, il n’existe pas encore et la seconde d’après, il s’est déjà envolé. À l’image du peintre qui immortalise les paysages par son art ou du photographe qui immortalise le visage d’une vieille dame, l’écrivain donne vie à des personnages qui nous prennent par les tripes, qui nous font rire, mais aussi chialer. Il nous fait vivre intensément des moments qui n’ont jamais existé et pourtant quand le lecteur est en train de lire, ils semblent tellement réels.
Je me souviens quand j’étais plus jeune, je commençais toujours par lire les dernières lignes du roman communément appelées « excipit ». Pour moi, ces phrases sont essentielles, elles doivent être magiques puisque c’est elles qui mettent fin à l’histoire. C’est pourquoi quand je travaille sur un roman, je soigne particulièrement ces dernières lignes.
Pour finir cette petite présentation, j’aimerais partager avec vous l’excipit de mon premier roman :
“Il n’attend pas ma réponse et met sa main sur ma clavicule à l’endroit même où il m’a tatouée la première fois. Mon cœur tambourine depuis que j’ai passé la porte. Il me sourit et de son autre main saisit la mienne et la place sur son torse. Nos deux cœurs battent à l’unisson comme la toute première fois où nos regards se sont croisés.”
Camélia Balestracci