Rencontre exclusive avec l’auteure Eve Osaki. J’ai pu l’interviewer il y a quelques jours. L’occasion de parler avec elle de son parcours, son roman et ses futurs projets.
Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?
Je me présente avec mon nom de plume, Eve Osaki. Je suis autrice, j’ai 29 ans et à coter de ça, je travaille aussi en tant que graphiste salarié. Que dire de moi, je suis passionné par le japon depuis toujours. Je suis tombé dedans très jeune, depuis je rêve d’y vivre et y travailler en tant qu’autrice et scénariste.
Peux-tu nous parler d’Imoto ga imasen ? Comment as-tu eu l’idée de cette histoire ?
Imoto ga imasen est mon premier roman abouti. Il a vu le jour grâce à un rêve récurrent. Chaque soir l’histoire se poursuivait, jusqu’à ce que je continue d’y penser, même éveiller. C’est ainsi que j’ai décidé de poser tout ça sur papier. Sans trop m’en rendre compte, j’ai écrit l’histoire d’une traite, elle m’a omnibulé. Bien sûr, il y a eu ensuite plusieurs réécritures.
Dans ce roman, j’ai voulu reprendre mon amour des séries japonaises et des manga que je dévore. Il est d’ailleurs rempli de petite référence, que seuls les initiés retrouveront.
Comment as-tu construit tes personnages ?
J’ai créé mes personnages en m’inspirant d’acteur japonais et de leur différent rôle. Chaque personnage possède le nom d’un acteur et le prénom d’un personnage de fiction. Évidement il y a aussi un peu de moi dans chaque personnage. Je tenais surtout à donner autant d’importance à mon héroïne qu’aux deux garçons qui l’accompagnent. Les mettant tous les trois au même niveau, évoluant ensemble.
Où peut-on trouver ton roman ?
Il est disponible en vente sur Amazon et sur mon site web.
Pourquoi as-tu choisi l’auto-édition ?
Ça va sans doute paraitre étonnant, mais j’ai choisi l’auto-édition parce que je ne voulais pas attendre. J’ai mis ce projet de livre au placard pendant plusieurs années. Ça m’a vraiment pesé. Alors, quand je me suis enfin décidé à reprendre le projet et le mener jusqu’au bout, l’auto-édition était une évidence. Je ne me voyais pas attendre encore des mois, voir des années à solliciter des maisons d’édition.
Comment s’est passée la publication ? As-tu suivi une formation ?
Plutôt bien, j’ai fait comme d’habitude j’y suis allé tête baisser. Étant à la base graphiste, j’ai pu m’occuper de tout ce qui est mise en page, couverture (…). Après pour ce qui est de la publication en elle-même, l’outil KDP est très simple d’utilisation. Je n’ai pas eu besoin d’aide. J’ai seulement un peu fouillé sur internet pour voir les différentes options qui m’étaient proposées. Je n’ai suivi aucune formation.
Pourquoi avoir choisi Amazon KDP ? Quels sont les avantages et les inconvénients ?
C’est gratuit ! C’est peut-être bête, mais l’auto-édition, ça coûte cher, très cher. Donc Amazon KDP est vite devenu une évidence pour moi. Le seul inconvénient que je lui trouve, c’est la qualité d’impression. Je suis habité à travailler avec des imprimeurs, j’ai donc une certaine exigence dans ce domaine. Je trouve les impressions avec Amazon assez moyenne, c’est de l’entrée de gamme je dirais. J’aurai préféré une meilleure qualité.
Quels conseils donnerais-tu aux futurs auteurs et autrices qui souhaitent se lancer dans l’auto-édition ?
Le plus grand conseil à mes yeux, c’est de ne pas lésiner dans la correction et la réécriture. J’avais peur au début de faire relire mon livre. Mais un moment, il faut savoir accepter qu’à force de travailler sur son manuscrit, on finisse par être un peu aveuglé. Des tas de fautes ou non-sens nous passent sous le nez. D’où l’importance de faire appel à des bêta-lecteurs et surtout des correcteurs professionnels.
Après, il faut se lancer. Écrire doit être un plaisir. Si l’on a une histoire à raconter, alors rien ne doit nous empêcher de le faire. Faites simplement les choses comme vous le voulez.
Quels sont tes projets pour la suite ?
En ce moment je travaille sur mon prochain roman. Je n’en suis encore qu’au tout début, donc je ne peux pas beaucoup en parler. Simplement que l’histoire se déroulera au Japon, car c’est là-bas que je rêve le plus.